Merci André !

Qu’as-tu appris lors de tes années à l’AFP^ric ?

Outre le fait d’avoir appris toutes les ficelles concernant la polyarthrite et les rhumatismes inflammatoires chroniques, j’ai constaté avec une grande satisfaction qu’on pouvait continuer à travailler dans le social aujourd’hui sans avoir des obligations en termes de chiffres ni répondre à des commandes institutionnelles, mais simplement en étant au service des personnes et en leur apportant de l’aide lorsqu’elles traversent des moments difficiles. J’ai aussi appris qu’il y a des personnes qui, malgré la maladie, malgré les difficultés, continuent d’avancer, et que l’on peut nouer des relations très fortes avec elles, même au téléphone pour celles qui sont loin.

Quels sont les évènements qui ont marqué tes années à l’association ?

Ce sont tous les moments où nous avons travaillé ensemble avec les délégués, comme pour les conférences et ateliers sur les Salons de la PolyArthrite en régions ou les formations des délégués. Je peux par exemple tout d’abord citer le projet avec les délégués sur les Maisons départementales de l’autonomie. C’est un projet sur lequel certaines déléguées ont beaucoup travaillé, se sont vraiment investies, et nous sommes arrivés à faire ensemble une présentation vivante aux Journées des délégations.

Ensuite, la formation des délégués sur les droits des usagers du système de santé qui a eu lieu en mai et septembre 2023. Cela a été un vrai défi à mettre en place mais au final un moment très enrichissant, avec un beau résultat.

Mais ça a aussi été le travail au quotidien avec mes collègues, que ce soit sur la revue PolyArthrite infos, la newsletter Le Fil de l’info, le blog Entr’Aide… Tous ces instants où nous avons travaillé à plusieurs, chacun avec nos compétences pour donner des informations fiables et accessibles au plus grand nombre.

Qu’est-ce qui t’a rendu le plus fier dans ton travail ?

J’évoquerais principalement deux choses. Tout d’abord, tous les moments où j’ai travaillé avec un adhérent à la réalisation d’un dossier ou d’un recours, etc., et que nous avons véritablement avancé ensemble, au même niveau, en échangeant sur la base des informations qu’il m’envoyait.

Ensuite, je dirais que ce sont les nombreux témoignages de patients sur l’accueil chaleureux et la capacité d’écoute au secrétariat national, la qualité des publications (la revue, le site…) et des informations transmises, et l’aide apportée. Ces témoignages sont le reflet de l’engagement de mes collègues et des bénévoles avec qui j’ai eu le bonheur de travailler.

En définitive, répondre aux questions des adhérents et les accompagner tout au long de ces années a été une expérience très satisfaisante d’un point de vue professionnel et personnel, riche en apprentissages, en partage et en émotions.

Que vas-tu faire de ton temps libre quand tu seras à la retraite ?

Je vais continuer dans l’associatif ! Je vais être bénévole dans plusieurs associations. Tout d’abord dans une association de promotion du vélo, qui aide les personnes à apprendre à faire du vélo et propose également des ateliers d’autoréparation.

Je vais également rejoindre une association de solidarité par le logement pour des personnes qui n’en ont pas, dans laquelle je prévois de devenir écrivain public à raison d’une ou deux heures par semaine.

Je prévois aussi de rester proche de l’AFP^ric !

Et tant mieux car les équipes de l’AFP^ric ne sont pas prêtes à le voir partir définitivement !

Car André, c’est de la bonne humeur chaque matin. Même par temps très pluvieux, après avoir pris le RER et fait 15 minutes de vélo pour arriver au bureau, sa cape dégoulinant de pluie dans l’entrée, il a le sourire. Tout au long de la journée, en passant près de son bureau, on l’entend expliquer, rassurer, convaincre, et même rire avec les personnes qui viennent solliciter son aide. Dans une équipe, André c’est la force tranquille, bienveillante, positive, celui qui prend le temps d’écouter ses collègues et qu’on recherche pour la pause-café. Mais derrière ce calme apparent, c’est parfois la tempête, en particulier lorsqu’un organisme traîne à étudier le dossier d’un adhérent, ou prend une décision injuste qu’il va avoir à cœur de faire rectifier. D’autres fois, il déboule énervé parce qu’un de nos membres a perdu ses droits, par manque d’information. « L’AFP^ric doit faire quelque chose ! », nous dit-il. Et il rédige un article pour le blog Entr’Aide pour informer le plus de monde possible, ou interpelle nos bénévoles en régions pour les sensibiliser sur certaines situations.

Alors un très grand MERCI André, de la part des équipes de l’AFP^ric : administrateurs, bénévoles en régions et salariés, ainsi qu’au nom de tous les malades que tu as soutenus pendant ces 6 dernières années.