Faire un legs pour soutenir l’AFP^ric sur le long terme

Le legs est une disposition par testament par laquelle une personne (le « testateur ») décide de transmettre, à son décès, tout ou partie de ses biens (une somme d’argent, un compte bancaire, des titres, des biens mobiliers ou immobiliers, des objets de valeur…) à un ou plusieurs bénéficiaires (les « légataires »). 

La loi permet à un particulier de transmettre son patrimoine après sa mort à une ou plusieurs associations de son choix, ayant la capacité à recevoir des libéralités. En l’absence de descendants ou de conjoint survivant, c’est la totalité de la succession qui peut être léguée librement. Cependant, en présence d’héritiers réservataires (les enfants et, en l’absence d’enfant, le conjoint), seuls les biens constituant la « quotité disponible » pourront être légués à l’association.  

L’AFP^ric est reconnue d’utilité publique depuis 2009 et habilitée à recevoir des legs et assurances-vie. Elle est totalement exonérée des droits de mutation et de succession, ce qui signifie que l’intégralité de ce que vous léguez revient à l’association, au service des malades. 

Les legs et assurances-vie représentent une source de revenus indispensable pour mener à bien nos nombreuses actions d’information et d’accompagnement des malades et de leurs proches, partout en France et quelle que soit leur situation. Ces fonds nous permettent aussi de soutenir la recherche sur les rhumatismes inflammatoires chroniques, porteuse d’espoir pour tous, et de garantir notre indépendance. 

Vous pouvez léguer en toute confiance : l’AFP^ric s’engage depuis toujours à une utilisation rigoureuse des sommes qui lui sont versées. Nos comptes sont contrôlés et certifiés chaque année par un commissaire aux comptes indépendant puis adressés au ministère de la Santé et de la Prévention, au ministère de l’Intérieur et à la Préfecture. Vous pouvez à tout moment consulter nos comptes et rapports. 

Les legs se font par testament. Il existe plusieurs formes de testaments et plusieurs formes de legs. Nous vous recommandons de vous rapprocher de votre notaire qui saura vous conseiller. 

Vous pouvez également choisir de nommer l’AFP^ric comme bénéficiaire de la totalité ou d’une fraction d’un contrat d’assurance-vie. C’est un moyen simple, rapide et efficace de soutenir l’association : il suffit de contacter votre banquier ou votre assureur pour nommer l’AFP^ric dans la clause bénéficiaire de votre contrat. Cette clause est modifiable à tout moment. 

À votre décès, le montant de votre capital d’assurance-vie (ou la fraction) reviendra à l’AFP^ric, sans aucun frais.  

Qui sont les personnes qui font un legs au profit de l’AFP^ric ? 

Les personnes qui rédigent un testament au profit de notre association ont des profils différents, mais toutes sont atteintes ou ont un proche atteint de polyarthrite rhumatoïde ou d’un autre rhumatisme inflammatoire chronique. Il peut s’agir de personnes seules ou en couple sans enfant qui souhaitent que le patrimoine qu’elles ont constitué tout au long de leur vie soit utile pour d’autres malades, afin qu’ils soient moins isolés, qu’ils souffrent moins… Lorsqu’elles ont des enfants, certaines personnes lèguent une somme d’argent ou nomment l’AFP^ric comme bénéficiaire d’une assurance-vie et marquent ainsi leur attachement à l’association et à ses valeurs. Certains ont reçu une aide, un soutien de la part de l’un(e) de nos délégué(e)s en régions ou de notre assistant social par exemple, et veulent nous permettre de continuer à aider d’autres malades sur le long terme. Tous ont en commun de vouloir transmettre l’espoir d’une vie meilleure avec la maladie…  

Quels conseils donneriez-vous à une personne souhaitant soutenir l’AFP^ric sur le long terme ? 

Préparer sa succession est une étape importante dans la vie. Il est essentiel de bien réfléchir à ce que vous souhaitez pour l’avenir, en fonction de votre situation familiale, de vos possibilités, de vos priorités… Il existe de très nombreuses options : il est possible de léguer un bien immobilier, un compte bancaire, une somme d’argent, une fraction de votre patrimoine à l’AFP^ric en rédigeant un testament, ou de la nommer comme bénéficiaire d’une assurance-vie ; il est possible de soutenir à la fois votre famille et/ou vos proches et une ou plusieurs associations qui vous tiennent à cœur ; il existe plusieurs formes de testaments et plusieurs formes de legs… Aussi, une fois votre réflexion avancée, je vous recommande vivement de prendre rendez-vous avec votre notaire afin qu’il vous conseille dans la rédaction de votre testament puis qu’il l’enregistre au Fichier central des dispositions de dernières volontés. Je suis bien sûr à votre entière disposition, de même que nos Administrateurs et notre Présidente, Irène Pico-Philippe, si vous souhaitez en discuter avec nous.  

Anne « Je veux soutenir d’autres malades et leur apporter un peu d’espoir » 

Pourquoi avez-vous choisi de nommer l’AFP^ric comme bénéficiaire de votre assurance-vie ? 

Anne : Je suis membre de l’association depuis 15 ans. Je l’ai vue grandir et évoluer, mais elle est restée proche des malades. J’ai eu l’occasion de venir au Salon de la PolyArthrite de Paris où j’ai été accueillie chaleureusement. Moi qui suis une adhérente parmi tant d’autres, j’ai pu discuter en toute simplicité avec une des fondatrices de l’AFP^ric. Sur les stands, les personnes que j’ai rencontrées étaient souriantes et ont pris le temps de m’écouter. Elles étaient vraiment là pour nous aider. 

À qui en avez-vous parlé en premier ? 

Anne : J’en ai d’abord parlé à mon mari et ensemble, nous sommes allés voir le notaire pour avoir des renseignements. Il me tenait à cœur de faire un geste fort pour l’AFP^ric, mais je ne voulais pas léser nos deux enfants. Nous avons évoqué différentes possibilités et nous avons décidé que l’association serait bénéficiaire de mon assurance-vie. 

Que diriez-vous à une personne qui envisage de faire un legs ou souscrire une assurance-vie au profit de l’AFP^ric ? 

Anne : Le plus difficile pour moi a été d’aborder le sujet avec mes proches, car je ne savais pas comment aborder ma disparition sans qu’ils croient que mon état de santé était en train de s’aggraver et qu’ils s’inquiètent. Je craignais également qu’ils n’approuvent pas ma démarche. Mais me voir souffrir pendant les premières années de la maladie, sans savoir quoi faire, n’a pas été facile. Ils ont compris qu’à travers l’AFP^ric, je voulais soutenir d’autres malades et leur apporter un peu d’espoir. 

Christophe « Il faut que les malades s’entraident et c’est le principe de l’AFP^ric» 

Pourquoi avez-vous choisi de faire un legs au profit de l’AFP^ric ? 

Christophe : D’abord parce que ma mère a souffert de polyarthrite, mais aussi par « citoyenneté ». Depuis toujours, je milite dans des associations qui sont là pour aider les autres, principalement dans mon quartier. Le monde change mais il y a toujours – et de plus en plus – des personnes en difficulté, notamment parmi les personnes malades lorsqu’elles ne peuvent plus travailler. Je constate que les pouvoirs publics ne parviennent pas à trouver des solutions. Il faut que les malades s’entraident et c’est le principe de l’AFP^ric. Je n’ai pas d’héritier et à mon décès, je ne veux pas que l’ensemble de mes biens revienne à l’État.  

À qui en avez-vous parlé en premier ? 

Christophe : J’en ai parlé à la déléguée AFP^ric de ma région qui m’a conseillé de contacter Angélique, qui s’occupe des legs au siège de l’association. Elle a répondu à toutes mes questions, ce qui m’a aidé à prendre ma décision en toute sérénité. 

Que diriez-vous à une personne qui envisage de faire un legs à l’AFP^ric ? 

Christophe : Je souhaite qu’une partie de mes biens permette de faire avancer la recherche sur les rhumatismes inflammatoires chroniques et que l’autre soit consacrée à l’aide aux malades. Appeler l’association m’a permis de m’assurer que cette volonté serait respectée. 

Céline « Il faut que l’association puisse poursuivre ses actions dans les années à venir » 

Pourquoi avez-vous choisi de faire un legs au profit de l’AFP^ric ? 

Céline : J’avance en âge et je me dis que c’est mieux de se préoccuper de cette question tant que ma polyarthrite est stable et que je me sens bien. Je n’ai pas d’enfant et je sais qu’en léguant mes biens à l’association à mon décès, je permettrai d’aider d’autres malades. Au début de ma maladie, j’ai beaucoup souffert et j’étais mal soignée. Sans l’aide de l’AFP^ric qui m’a orientée vers un rhumatologue et m’a accompagnée ensuite dans mon parcours avec ma maladie, je souffrirais encore et je serais sans doute très handicapée.  

À qui en avez-vous parlé en premier ? 

Céline : À mon notaire, au moment du règlement de la succession de mon mari. Dans sa salle d’attente, j’ai feuilleté le Guide des dons et legs et j’y ai vu l’AFP^ric. De ce fait, je lui en ai parlé. 

Que diriez-vous à une personne qui envisage de faire un legs à l’AFP^ric ? 

Céline : Qu’elle va faire un acte généreux et utile, mais aussi qu’elle peut avoir confiance en l’AFP^ric. Il faut que l’association puisse poursuivre ses actions dans les années à venir, car on est encore loin de savoir guérir ces maladies et ceux qui en souffrent ont besoin d’être soutenus et accompagnés à certains moments de leur vie, que ce soit sur le plan médical, dans leur vie professionnelle ou même sur le plan moral. 

Toutes les équipes de l’AFP^ric adressent leurs chaleureux remerciements aux personnes qui témoignent leur confiance à notre association et font preuve d’une grande générosité en préparant l’avenir pour tous les malades. 

Pour aller plus loin : 

• Aider une association: 6 conseils pour un legs efficace 
• Dons, donations et legs au bénéfice d’une association 
• Qu’est-ce qu’un legs ? 
• Testament : comment rédiger ses dernières volontés ? 
• Quelles sont les règles pour hériter ?